Un jour, en discutant de ces photos vendues sur les brocantes avec un ami, celui-ci me dit qu’il se demandait s’il ne préfèrerait pas les faire disparaitre, les brûler, plutôt que de savoir qu’elles seront comme ça dépouillées et vendues, que personne ne saura plus que l’enfant dans ce cadre était son père. Cela m’a marqué, j’y ai beaucoup réfléchi. Moi-même, je ressentais une certaine tristesse pour ces photos. Mais de là à tout brûler ? A faire disparaitre toute trace physique, plutôt que de laisser cela au destin ? En réfléchissant à cela, à ce mémoire, j’ai commencé à entrevoir d’autres manières de percevoir ces changements, d’une manière moins négative. De voir ce changement de propriétaire, comme le temps qui passe et cette disparition de la trace orale comme de nouvelles possibilités. De regarder d’un autre œil cette seconde vie. D’un œil plus paisible…